Le métier de parents est le métier le plus difficile du monde. Et cela s’empire quand votre petit devient un(e) homme (femme) rempli de haine et d’insolence. Le comportement de votre ado commence à vous bouleverser et vous sortez souvent de vos gonds. Mais face à cette situation, vous devez mettre en place une bonne technique pour punir le mauvais comportement de vos enfants et de les remettre à leur place. Cela vous permettra de retrouver le calme au sein de votre foyer. Au lieu de vous emporter, suivez plutôt ces conseils.
Première étape : mettez de l’eau dans votre vin
Lorsque votre enfant fait preuve d’insolence, n’élevez pas tout de suite le ton. Cela aggravera encore plus la situation. C’est vrai qu’il mérite d’être réprimandé, mais ce n’est pas encore le bon moment. Ici, on ne fait pas ce qui est bien pour vous, mais ce qui est bien pour le comportement de votre enfant. Restez calme et ne criez pas.
Lorsque vous aurez maitrisé votre calme, calmer votre adolescent. Apprenez-le que le fait d’élever la voix ne va rien arranger. Une fois qu’il aurait compris, cela ne fera plus partie de ses habitudes.
Même si votre enfant vous crie dessus, ne dites jamais de phrase irréfléchie. En tant que parent, vous devez contrôler vos paroles. Sous l’effet de la colère ou de la tristesse, vous pourrez sortir des mots que vous regretterez tout au long de votre vie. Donnez-vous un temps de réflexion. Votre ado n’est pas encore en âge de se contrôler face à une situation, c’est donc à vous de le faire.
En faisant face à ce genre de situation, n’oubliez jamais de prendre une grande bouffée d’air. Cela vous permettra de maitriser votre rythme cardiaque et votre respiration. Par conséquent, votre attitude sera plus calme. Je vous conseille aussi de compter jusqu’à dix dans votre tête pour retrouver une maitrise de soi.
Lorsque ses techniques ne fonctionnent plus, accordez-vous une petite pause. Lorsque vous êtes fâché, vous n’avez pas l’aptitude de parler calmement. Vous pouvez faire quelque chose pour vous divertir et pour vous sentir mieux. Ne reprenez pas cette discussion tant que vous n’êtes pas sur une humeur plus calme.
Quand vous serez prêt à discuter, évitez d’accuser votre enfant. En employant la deuxième personne lorsque vous lui parler, il se sentira agressé et attaqué. Au lieu de ça, faites-lui comprendre à quel point la situation vous touche.
Évitez les situations qui empirent le mauvais comportement chez votre adolescent. Si vous aviez envie de le parler, faites-le au moment propice. Vous êtes son père (sa mère), vous êtes donc le mieux placé pour connaitre les besoins de votre enfant.
Entre 12 et 14 ans, votre enfant voudra toujours vous défier et vous contredire. Ne vous inquiétez pas, c’est normal pour son âge. S’il commence donc à vous blâmer ouvertement, ne prenez pas tout à cœur. Il aura besoin de se déchainer de temps en temps avant de savoir échanger correctement avec un adulte, comme vous.
Deuxième étape : anticipez le mauvais comportement de votre enfant
Il y a une grande nuance entre se calmer et laisser son enfant faire. Avant d’arriver à des situations d’insolences, prenez le devant et parlez-en lorsque vous êtes tous les deux en bon terme. Montrez-lui les comportements à avoir et ceux qui sont inadmissibles.
En imposant vos règles, vous devez être le plus clair possible. Si vos attentes sont ambigües, vous pouvez porter l’adolescent à confusion. L’établissement d’un contrat écrit peut être une bonne idée. S’il dépasse les limites, faites-le comprendre immédiatement et explicitement.
Pensez aussi aux conséquences de son insolence. Le mieux est d’avoir une punition pour chaque mauvais comportement. Les jeunes que je rencontre reconnaissent leur tort uniquement s’ils reçoivent une punition stricte.
Et si vous l’avez prévenu, ne restez pas au stade de la menace et mettez les punitions en exécution. Pour son bien, vous ne devez accorder aucun châtiment. Il ne comprendrait pas la gravité de ses actes si vous le punissiez aujourd’hui et que vous ne le faites plus la semaine d’après. Les adolescents aiment repousser les limites, les vôtres doivent donc être inébranlables et fermes.
La négociation n’est pas vraiment recommandée dans ce genre de situation. Vous devez être ferme, sauf s’il y a une bonne raison de négocier. Ne faites donc aucune entorse aux règles tant que les raisons ne sont pas valables.
Lorsque vous appliquez une punition, faites en sorte que ce soit quelque chose de productif. Lui demander de s’enfermer dans sa chambre pendant une semaine n’est pas une bonne punition, au contraire ils peuvent apprécier cela.
Si besoin se fait sentir, vous pouvez lui enlever certains avantages. Confisquez par exemple son téléphone ou sa tablette. Toutefois, vous devez donner un délai de restitution. Durant ce temps, surveillez son comportement, s’il ne s’améliore pas, ne lui redonnez pas son bien.
Troisième étape : poussez-le vers le droit chemin
Comme je vous l’ai dit, il n’est pas toujours utile d’attendre que votre adolescent fasse des bêtises avant de lui parler de son comportement. S’il fait quelque chose qui vous rend fière, n’hésitez pas à le récompenser.
Vous pouvez aussi le soudoyer intelligemment pour qu’il adopte un bon comportement. En marchandant avec lui, réfléchissez bien au message que vous souhaitez le faire parvenir. Vous pouvez par exemple lui donner de l’argent en plus tous les mois lorsqu’il fait de bonnes actions.
Votre enfant a besoin d’une oreille attentive. Peu importe ce qu’il fait, vous devez toujours être à l’écoute. Prenez au sérieux ce qu’il raconte. Et s’il ne vous en parle pas, essayez d’établir le contact entre vous. Donnez surtout de l’importance à ce qu’il est en train de traverser à son âge.
Je le répète souvent aux parents : l’édiction est comme un miroir, si vous roulez des yeux votre enfant le fera aussi. Si vous êtes respectueux, votre enfant le sera aussi. Gardez donc à l’esprit que vous êtes un modèle pour lui.